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LOGEMENTS ENERGIVORES

Publié le 05/10/2022

Les propriétaires d’un logement très énergivore (c’est-à-dire classé F ou G) ne peuvent plus augmenter le loyer de leur bien. C’est la première phase de la loi « Climat et Résilience » qui contraint les propriétaires à effectuer des travaux de rénovation énergétique.

Il est désormais impossible, pour les propriétaires d’un logement en location dont le diagnostic de performance énergétique est classé F ou G, d’augmenter le loyer de leur bien. Ce blocage s’applique aux nouveaux contrats de location et aux contrats en cours, renouvelés ou tacitement reconduits. Les logements loués meublés comme nus sont concernés.

Il s’agit de la première étape du calendrier décidé par la loi « Climat et résilience » pour inciter les propriétaires à rénover ces logements, surnommés « passoires énergétiques », qui consomment beaucoup d’énergie faute d’isolation et de système de chauffage adéquat. Pour justifier d’une augmentation de loyer, le bailleur devra donc démontrer que le logement est classé E ou mieux.

Selon les récentes statistiques du ministère de la Transition écologique, il y aurait 5,2 millions de logements classés F ou G sur les 30 millions de résidences principales (soit 17 % du parc de résidences principales). En comptant les résidences secondaires et les logements vacants, leur nombre a même été revu à hausse par le ministère à 7,2 millions.

Une mauvaise isolation thermique

Une mauvaise isolation est la principale cause d’une forte consommation énergétique. Quand une maison n’est pas bien isolée, les équipements de chauffage et de climatisation consomment plus qu’ils ne devraient pour que la température à l’intérieur reste optimale. Dans certains cas, l’isolation est si mauvaise que la chaleur ou le froid généré par la climatisation s’échappe par les innombrables ponts thermiques de la maison. Il devient alors impossible de la chauffer en hiver ni de la rafraîchir en été.

Les murs : responsables de 25 % des pertes thermiques

Les murs sont également responsables des pertes thermiques d’une maison. Corriger le défaut d’étanchéité des parois est une étape cruciale pour diminuer la consommation énergétique. L’isolation des murs par l’intérieur est l’option la moins onéreuse. Celle-ci consiste à poser les isolants directement contre les cloisons.

Le système de ventilation cause 20 % des pertes de chaleur

Bien que le système de ventilation soit utile au renouvellement de l’air à l’intérieur de la maison, il peut parfois entraîner d’importantes déperditions thermiques. L’installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) s’avère être la solution idéale. C’est d’ailleurs un projet éligible aux aides à la transition énergétique.

À part la toiture, les murs et la ventilation, le plancher ainsi que les portes et les fenêtres en mauvais état causent aussi la perte de chaleur (10 % et 15 % respectivement). La rénovation des menuiseries extérieures et l’isolation du sous-sol peuvent de ce fait être rentables dans le cadre d’une réhabilitation de logement énergivore.

 

Les logements énergivores seront interdits à la location à partir de 2028 - Meilleurtaux.com

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